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Futurs auteurs, cet édito est pour vous !
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Karl




Inscrit le: 07 Jan 2005
Messages: 165
Localisation: Neuchâtel, Suisse

MessagePosté le: 14 Nov 2006, 03:41    Sujet du message: Futurs auteurs, cet édito est pour vous ! Répondre en citant

Futurs auteurs, cet édito est pour vous !
Un édito proposé par Catherine et Karl


Presque tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur l’écriture et les sujets casse-gueule sans jamais oser le demander…


Comment ça arrive ces choses-là… ?

Et voilà, cette fois vous en avez assez, vous venez de lire votre 231ème texte sur le site, et vous vous dites que vous aussi vous avez quelque chose à raconter. Vous êtes comme Woody Allen déguisé en spermatozoïde, prêt à partir à l’attaque ! Et vous vous posez plein de questions, mais vous n’osez pas demander… Et bien, avant de vous lancer dans la rédaction de votre chef-d’œuvre, nous allons essayer de vous donner quelques conseils afin que vos efforts aient un maximum de chances de se transformer en un « bon » texte.

Tout d’abord, il faut bien avoir conscience de la façon dont le site fonctionne, afin d’éviter les mauvaises surprises.

- Vous avez déjà vu le formulaire d’envoi… Si, si, vous avez essayé de cliquer… allez avouez… tss, tss, on nous la fait pas !

Mais cette fois vous allez franchir le pas : vous ne serez plus vierge de ce formulaire-là.

- Là, voilà… on remplit bien tous les champs et on appuiera là. Si, on appuiera !

Une fois envoyé, votre texte va débarquer en centrale de correction, c’est à dire que quelques correcteurs, tout aussi bénévoles que vous, vont s’efforcer de chasser les fautes résiduelles d’orthographe et de grammaire qui ornent presque à coup sûr l’immense majorité des chroniques. Pour plus de facilités, à part si vous êtes très (trop) sûrs de vous, autorisez toutes les corrections, cela facilite la démarche. Car les correcteurs vont aussi s’appliquer à revoir la présentation du texte, celle des dialogues, rajouter des balises pour le format html, soigner les titres. Ils vont également vérifier la couleur proposée, les critères choisis. Au besoin, ils sont susceptibles de demander votre avis sur telle ou telle correction, raison pour laquelle il est nécessaire de laisser une adresse e-mail… et relever ses messages ! Quand ils seront satisfaits de l’ensemble, le texte pourra enfin être publié. Tout ça pour dire que le texte ne paraît pas dans l’heure… et pendant que vous trépignez, les correcteurs ne chôment pas ! Il y avait certainement des textes proposés avant le vôtre.

Mais, dans la plupart des cas, votre histoire paraît, enfin. Vous êtes auteur sur Revebebe. Champagne ! Normalement vous recevez un mail de Revebebe vous informant de la publication. Et là, les trompettes sonnent ! la corrida commence ! Mais dans l’arène, c’est vous. Et oui, chacun son tour…

Des critiques, pardon, des évaluateurs, vont vous attribuer une note ainsi qu’un commentaire, le public fera de même, et votre browser demandera votre fiche technique en mariage tellement vous allez la consulter. Enfin si vous êtes comme nous…

- Dis, Catherine, t’es sûre que c’est utile ?
- Euh, ben… oui…ça peut paraître ridicule, mais quand j’ai publié ma toute première histoire sur le site, en 1999, je ne savais même pas que j’allais être notée !


Et ce qui va sans dire va toujours mieux en le disant…

D’ailleurs, à ce sujet, si vous débutez en informatique, si pour vous les PC sont des animaux étranges et, il faut le dire, assez caractériels, il ne serait peut-être pas ridicule d’aller très vite vous acheter un bouquin du genre « Word pour les nuls » afin qu’avant de vous lancer dans l’écriture pure, vous connaissiez quelques astuces concernant la correction automatique, la création de dictionnaires personnels, la gestion des blocs de texte, les mises en page automatique, et autres finesses qui vous permettront de gagner un temps précieux lors de la rédaction. Par contre, il n’est pas indispensable d’être dactylo (même si ça doit bien aider quand même…) pour taper un texte…

- Je tape avec deux doigts et cela ne m’empêche pas d’être l’auteur du plus long texte du site à ce jour… Et toi Karl ?
- Dix doigts ! Un qui tape et les neuf autres qui cherchent !


Sinon, sachez qu’en vous lançant dans la rédaction d’une histoire, vous allez forcément y passer beaucoup de temps. Ne vous imaginez pas que l’on écrit une aventure aussi vite qu’on la lit : il y a bien entendu la rédaction pure, mais aussi les idées, qui généralement ne vous viennent pas uniquement quand vous êtes devant l’écran, ce qui fera qu’à coup sûr vos amis, votre conjoint, vos enfants, vos collègues de travail et j’en oublie, se demanderont très certainement à un moment ou à un autre à quoi vous pouvez bien penser avec votre petit air entendu ou absorbé.

De même, la plupart des auteurs vous le diront, l’écriture peut être d’une facilité extrême à certains moments et particulièrement retorse à d’autres. En clair, vous avez une journée devant vous, rien d’autre à faire, vous vous mettez au clavier, mais très vite vous vous apercevrez que vous galérez à n’en plus finir pour sortir péniblement quinze lignes qui, lors de la relecture, s’avéreront minables. Et à d’autres moments, le clavier ronronnera, les pages et les pages s’aligneront sans difficulté, et en vous relisant, vous vous prendrez même à croire que vous avez du talent.

- Non, quand même pas…
- Si, arrête de faire ta modeste, Catherine, bien sûr !


Méfiez-vous, des fois, c’est vrai !!!

Vous pouvez aussi avoir des passages où la facilité d’écriture est à géométrie variable. Pour prendre un exemple, vous savez très exactement que X va coucher avec Y, mais vous ne savez pas très bien comment vous allez faire pour qu’ils se rencontrent. Qu’à cela ne tienne, écrivez donc la scène en question, il vous sera toujours possible de revenir plus tard pour boucher le trou de votre texte et faire se rencontrer les protagonistes…

- Mais alors là, il faut faire gaffe à bien soigner les enchaînements, parce qu’on sent les cassures dans le texte, si c’est pas assez lissé…
- Ouais, c’est vrai, lissez ! Il faut le prendre dans le sens du poil, le père Karl… si c’est pas lissé, il devient agressif…


De même, il n’est pas rare que vous teniez très exactement les péripéties de ce qui va se passer mais que vous n’ayez pas le temps matériel de les écrire telles que vous avez l’intention de les publier. Là encore, ce n’est pas grave, écrivez-les sans vous soucier des répétitions, des phrases mal construites, des erreurs toujours possibles, de la couleur des cheveux des personnages ou de l’âge du capitaine. Lorsque vous y reviendrez à tête reposée ou simplement avec cette fois du temps devant vous, vous aurez l’ossature de votre texte, il ne vous restera plus qu’à remettre tout cela dans l’ordre, à broder, et en voiture Simone… !

Et si d’aventure vous retrouvez, à côté de votre clavier, une feuille de papier avec dessus, griffonnés à la va-vite, les noms des personnages, qui ils sont en deux mots et leur couleur de cheveux, pas de panique, ce sont les symptômes classiques qui signifient que vous êtes en train de devenir un auteur

N’oubliez pas non plus qu’en cherchant à écrire sur le site, vous prenez le risque de ne plus vous sentir obligé d’écouter les âneries de la télé, mais aussi de ne pas comprendre pourquoi vous entendez le réveil sonner pour partir au boulot alors que vous ne vous êtes pas couché de la nuit…




Les sujets casse-gueule…

La règle du jeu sur le site, c’est que tous ceux qui vont lire votre histoire auront le droit de donner leur avis. Et en général, croyez-nous, ceux qui ont ce droit ne s’en privent pas.

Alors, bien entendu, l’on écrit essentiellement pour soi, mais même si cela sonne comme une lapalissade, c’est quand même aussi pour être lu. Et lorsque vous avez le sentiment d’avoir écrit quelque chose de convenable et que les notes ne sont pas à l’avenant, cela fait toujours mal au cœur.

On peut disserter longtemps sur la qualité réelle d’un texte et de l’inadéquation des notes qui lui sont attribuées : mais vous pouvez nous croire, même si cela fait mal à dire pour un auteur, il est très rare qu’un texte franchement mal noté soit un bon texte.

Alors, il est un proverbe qui dit « l’exception confirme la règle ».

- Oui et aussi « les tampons confirment les règles » !
- Oui, merci Karl, rendors-toi…


C’est à dire que tout ce qui va vous être dit maintenant peut être retourné, ou si vous préférez, il existe des textes sur des sujets que l’on qualifiera de casse-gueule, c’est à dire des sujets très difficiles à défendre, et encore un peu plus lorsque l’on débute, mais qui sont quand même à l’arrivée tout bonnement excellents.

Chacun est libre de penser ce qu’il veut, mais il est quand même plus agréable d’être applaudi quand on vient de réussir à traverser une poutre à un mètre de hauteur avec un balancier, plutôt que d’être hué après s’être vautré lamentablement en essayant de traverser un câble tendu à quinze mètres de hauteur les mains dans les poches et les yeux bandés…
Plus agréable et plus facile, aussi…

Recensons si vous voulez quelques sujets sur lesquels il est particulièrement difficile de faire des étincelles, pour la bonne raison qu’ils sont souvent battus et rebattus, et qu’il ne reste plus grand chose à dire sur ces sujets qui n’ait pas été déjà écrit plusieurs dizaines de fois. Le site comporte plus de 4'200 textes publiés actuellement, mais les vieux de la vieille auront pu en voir passer plus de 10'000. Donc il y a de la redite, forcément. Même si l’on n’a pas tout lu. Donc si c’est votre truc, il faudra leur enrober ça dans une bonne dose de sucre pour que ça passe ; et soyons francs, ça passe rarement très bien du premier coup, sans mauvais jeu de mots.


Il est un sujet qui, par bonheur, a presque disparu du site mais qui faisait fureur il y a quelques années. Le titre en était souvent quelque chose qui approchait du « je suis une vraie salope avec mon mari ». La plupart du temps, nous avions une charmante ménagère qui nous racontait avec force détails comment elle avait rencontré son premier mec qui s’était avéré l’homme de sa vie au point de l’avoir épousé à dix-sept ans, et comment leurs samedis soirs étaient exceptionnels. Rendez-vous compte, elle allait même jusqu'à mettre des porte-jarretelles noirs ces samedis-là et ils faisaient l’amour deux fois de suite ! Bien entendu, elle qui n’avait jamais connu d’autre homme nous disait qu’elle avait affaire à un amant exceptionnel, ce qui compte tenu de son absence totale d’expérience, avait forcément un côté comique involontaire…

- Deux fois de suite ? Vraiment ? Et c’est quoi un porte-jarretelles ?
- Pff, le boulet, lui !


Mentionnons aussi le syndrome FVSC, ou Femme Violée Super Contente si vous ne connaissez pas... Là, l’affaire est plus simple, puisque Revebebe n’accepte plus depuis belle lurette ce genre de texte. L’histoire était d’une logique implacable, la femme se faisait plus ou moins violer par un ou plusieurs inconnus mais finissait par les remercier parce qu’ils l’avaient obligé à faire des choses qu’elle n’osait pas mais dont elle rêvait secrètement et qui, bien entendu, l’avaient fait jouir.

N’oublions pas l’une des rengaines que l’on nous sort et ressort régulièrement, c’est les bourgeoises de préférence du seizième qui flashent sur les blacks, éboueurs bien évidemment, parce qu’ils ont (auraient) une grosse bite. Même si tous ceux qui ont fait l’armée et ont connu les joies des douches prises à cinquante gugusses en même temps savent qu’ils sont effectivement plus souvent bien mieux outillés que les blancs, il n’empêche que d’une part ce n’est pas toujours le cas, et que d’autre part ce n’est pas pour autant que l’ensemble des femmes craque systématiquement pour ce genre de trip…
De manière générale, même si vous êtes sur le site de l’imaginaire, un minimum de réalisme, ou tout du moins de plausibilité, est souhaitable dans vos récits. Vous abandonneriez femme, enfants et tout le confort matériel simplement parce que vous venez de rencontrer une fille aux gros seins qui certes accepte de baiser mais n’a strictement rien à faire de vous ?
Et de plus, le fait d’être éternellement considérés comme des grosses bites sur pattes avec, naturellement, rien dans la tête, finit souvent par agacer, on se demande bien pourquoi, les lecteurs de couleur mais aussi tous ceux qui pensent qu’au même titre qu’une femme, un homme mérite le respect, qu’il soit noir ou blanc et qu’il ait ou non une grosse bite.

Autre grand classique, la belle-mère qui veut son gendre. Il est assez curieux de remarquer que dans les conversations des hommes, les belles-mères sont presque toujours présentées comme des vieilles femmes acariâtres qui les estiment naturellement comme incapables de faire le bonheur de leurs filles. Mais dans les histoires, il en va tout autrement. Les belles-mères sont tout au contraire de très belles femmes, à se demander d’ailleurs tant elles sont jeunes à quel âge elles ont eu leurs filles, et très logiquement, alors qu’il est des milliers d’hommes autour d’elles, c’est sur le mari de leur fille et pas sur un autre qu’elles craquent, en d’autres termes, elles veulent absolument se faire sauter par leur gendre. Et bien entendu, le gendre en question ne va pas pouvoir résister aux avances de la mère de son épouse…

- Je confirme, dans la vie, les belles-mères, ça correspond pas au stéréotype. Oups, si elle découvre ce site, je suis mort…

Pour rester en famille, il y a les tantines si gentilles qu’elles dépucèlent leurs neveux pendant les vacances d’été ou le font faire par leurs amies, généralement bisexuelles et volages, comme il se doit. Il est prude, elles ont l’âge de sa mère, mais encore très très désirables et par chance, ce sont de sacrées coquines !

L’avènement d’Internet nous fait lire chaque semaine de nouvelles rencontres par le biais de votre super-connexion au monde. Les rencontres électroniques sont toujours présentées de la même façon : un pseudo sympa, une discussion qui s’engage, on se retrouve en messages privés, puis la connivence s’installe jusqu’au premier coup de fil. Quelles voix chaleureuses ils z’ont ! Et en avant pour la rencontre. Généralement, c’est le premier tiers du texte. Ensuite, la rencontre au resto avec le cœur qui bat la chamade : elle portera un chapeau de paille et lui une sorbetière en bandoulière, comme ça ils se reconnaîtront. En plein mois de décembre, ils n’auront pas l’air con ! Elle est belle, il est beau, ils se trouvent encore mieux que sur la photo. Ah parce qu’on vous l’avait caché (pour le suspense), mais ils ont échangé des photos ! Si, si ! Donc ils se promènent et s’embrassent. Ensuite ils enchaîneront sur des relations intimes, au gré des fantasmes des auteurs…

Comme plat principal, on vous a réservé le cocu content. C’est un fait avéré, comment peut-on imaginer un seul instant que l’unique raison pour laquelle les hommes se marient pourrait être autre chose que de voir leur femme coucher avec un autre homme ? Est-il une sensation qui puisse être plus merveilleuse que celle de savoir que son épouse est en train de se faire farcir par le voisin et qu’elle y prend un immense plaisir ?
Et pourtant, à vue de nez, un texte sur cinq venant d’un nouvel auteur est une histoire de cocu content. Certes, il s’agit d’un fantasme assez courant même s’il n’est certainement pas souvent réalisé, le principal risque étant que l’épouse en question appartienne à la catégorie qui écrivait la première sorte de texte de cet inventaire et s’aperçoive subitement que son super-baiseur de mari n’est en fait qu’un amant de troisième ordre… Et de toute façon elle le trompera en prenant de l’âge, car elle aura forcément des amies qui sont tantines…
Le processus est simple : leur sexualité était explosive, elle ne l’est plus, par sa faute à elle qui a perdu toute envie. Mais l’idée d’un troisième germe et il lui en parle. D’abord c’est non, mais trois lignes plus bas, c’est oui et ils cherchent sur Internet. Ensuite, c’est comme pour les relations électroniques, sauf que Monsieur est un peu jaloux, mais le plaisir le submerge tout de même.

Autre sujet, autres mœurs : qui dit sado-masochisme, dit généralement domination et immanquablement cravache… Même si bon nombre de récits SM ont été supprimés du site, pour des raisons qu'il ne nous appartient pas de commenter ici, il en reste quelques-uns qui sont parfois excellents. Et s'il est un objet qui, au même tire que le porte-jarretelles, est particulièrement fantasmatique, c'est bel et bien la cravache.
Dans l’idée générale, un récit SM sans cravache, c'est un peu comme une tarte normande sans crème... Seulement voilà ! il faut savoir que deux coups de cravache en vrai sur votre petit cul, et vous ne vous asseyez plus sur une chaise pendant quinze jours ! Alors, avant d'en coller de multiples coups à vos personnages, pensez-y...

- Comment tu sais ça, toi ?
- Ouais, bon, j'avoue, j'ai testé pour vous, mais le détail qui tue, c'est que c'était involontaire, j'étais en jean et c'était moi qui étais à l'autre bout de la cravache !


Dans les rues des auteurs, les saunas libertins se succèdent au même rythme que les orgasmes de ceux qui les fréquentent. Et on serait étonné de savoir combien de personnes s’adonnent réellement aux amours de groupe, de façon ludique la plupart du temps, du moins au début.
Seulement voilà, même si ces pratiques semblent extrêmement développées, à tout le moins sensiblement fantasmées, elles posent un problème majeur dans le récit : il est très difficile de mettre en scène un grand nombre de personnages et d’intéresser le lecteur en lui faisant ressentir la scène. Au contraire du cinéma, l’auteur n’a qu’une plume pour donner des impressions. Exit les quatre caméras embarquées et les deux grosses panavision sur leurs rails ! On filme à l’épaule et on le raconte en même temps, alors si l’auteur s’embrouille un peu, le lecteur décroche. Et quand l’auteur se bat contre ses mots, le lecteur est déjà passé au texte suivant… C’est ainsi qu’on lâche souvent une partie de strip-poker en cours… même s’il y en a de très bonnes.

Et pour finir, on mentionnera les initiations homosexuelles, qu’elles soient entre femmes ou entre hommes. Par crainte du sujet, la plupart des auteurs préfèrent d’abord affirmer une hétérosexualité sans faille. Les hommes ont bien un peu regardé les noirs sous la douche à l’armée et les femmes gentiment flirté au pensionnat (elles y vont toutes ?), mais n’ont jamais franchi le pas. Or, pour ce texte, ils vont le faire et découvrir les joies de l’homosexualité. On en déduit qu’il n’y a que des nouveaux homosexuels et pas d’anciens…

Même si, comme nous vous le disions au début de ce chapitre, il est tout à fait possible de faire d’excellents textes à partir de sujets pourtant maintes et maintes fois traités, il est très difficile de faire du neuf avec du vieux. Et le lecteur ou l’évaluateur qui lit pour la douzième fois la même histoire risque fort de ne pas avoir envie de la porter aux nues, surtout si elle ne sort pas foncièrement du lot, alors qu’un texte pas forcément mieux écrit mais un peu plus original trouvera plus facilement grâce à ses yeux…

Vous voilà avertis !



Et on met quoi comme titre ?

Le titre est généralement la première chose que regardent les lecteurs. Un titre accrocheur, c’est un gage de publicité. Pensez à donner un titre qui donne envie de lire. Donc il faudrait éviter les « Comment j’ai trop bien baisé ma femme » ou « trio au sauna » ; de même on peut éviter les titres trop longs, « Ma femme met des porte-jarretelles deux fois le samedi soir et elle est bonne », c’est un peu long… Et évitez également un simple prénom du style « Marie », « Igor », « Sabine », ça n’évoque rien. Par contre, « La tentation de Marie », « Igor et les jeunes infirmières » ou « Sabine aime la… cuisine ! », ça interpelle plus.



Quelques derniers conseils

La forme tutu, soit le discours à la deuxième personne du singulier, est particulièrement indigeste. Mais l’édito de Padoum (Le tutu qui tue) est clair là-dessus…

Un truc à éviter par-dessus tout, ce sont les dimensions, tailles, longueurs, poids et mesures diverses. Par expérience, les présentations du style: je m'appelle Luigi et j'ai une queue de 33 cm au repos, 49 en érection et c'est comme ça que je baise bien ma femme et son 95 D, c'est très irritant. Et en plus ça colle des complexes à ceux dont la femme ne fait que du 95C, étant posé que tous les hommes ont une grosse... tête pleine de fantasmes !

Revebebe est le site de l’imaginaire, avec une dominante d’histoires érotiques. Mais dans le choix des couleurs proposées, il y en a qui concernent des textes non érotiques, à dominante non-érotique, plutôt soft, ainsi que des articles et méthodes. Alors si vous avez une subite inspiration, un sujet qui vous tient à cœur, et que cette nouvelle, vous avez envie de l'écrire, il ne faut pas vous gêner ! Les lecteurs, s'ils aiment les histoires érotiques (sinon, ils iraient lire ailleurs), aiment souvent la littérature tout court !

Consultez la méthode de Niko, un document de travail qui devrait être remboursé par la sécurité sociale !

Voilà ce que nous voulions vous…

- Hé, euh… t’oublies pas un truc important là ?
- Ah oui ! C’est vrai, les séries !


Donc nous disions : évitez de débuter par une série… Vous avez tellement de choses à dire que vous êtes sûrs de pouvoir en faire plusieurs épisodes. Seulement, le premier chapitre est paru et son accueil n’est pas glacial mais pas franchement chaleureux non plus. Vous vous sentez incompris, ignoré du bon public, et l'envie vous manque subitement, ou alors vous n'arrivez plus à écrire une ligne, comme nous l'avons expliqué plus haut.
Ce que vous oubliez, c’est que parmi vos lecteurs, certains attendent désespérément la suite et vous vous sentez obligés de l'écrire ; alors vous le faites d’assez mauvaise grâce en acceptant que le résultat ne vous satisfasse que moyennement… Dans ce cas, il y a de fortes chances que vous alliez au devant d’un échec, encore plus flagrant que lors de la parution du premier épisode. C’est encore plus douloureux... Et puis si vous n'écrivez pas cette suite, le premier volet risque d’être supprimé pour cause de série incomplète ! Alors conseil d’amis, pour vos premiers récits, essayez donc le texte unique, c'est plus facile et nettement moins risqué...

Ah, une chose encore : travaillez votre texte sur plusieurs jours, sinon ça fera précipité… Un texte envoyé juste après avoir été écrit, alors qu’on est encore dans l’excitation et la jubilation d’avoir apposé un premier point final, comportera forcément des erreurs, des trucs à changer. En le reprenant le lendemain, on l’aborde généralement différemment et les corrections apportées se ressentent positivement à la lecture. De plus, une fois votre texte publié, vous ne pourrez plus le modifier. Alors, si vous être du genre à remettre quinze fois l'ouvrage sur le métier, gardez votre texte sur votre disque dur jusqu'à ce que vous en soyez réellement satisfait, et ne l'introduisez qu'ensuite dans l'infernale machine de correction-publication ! En règle générale, les rééditions n’intéressent pas vraiment les lecteurs, souvent frustrés de lire deux fois la même histoire. Alors même si vous voyez comment améliorer votre texte, tenez compte de vos apprentissages pour les appliquer à la rédaction d’un nouveau texte, qui marchera certainement mieux que le premier…


- On a tout dit, là ?
- Nan ! Mais un bout déjà… !



Catherine et Karl
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"Si tu veux la paix, prépare-la !" (Thomas d'Ansembourg)
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